Qu’est-ce que le watercooling ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet sur les critères à prendre en compte en achetant son kit de watercooling, faisons une aparté sur ce que c’est. Le watercooling est donc une technologie que l’on installe par dessus ses composants (processeur, carte graphique, carte mère, etc). Elle est faite de tuyaux dans lesquels circule de l’eau, ou tout autre liquide de refroidissement, qui va servir à baisser la température des composants qu’elle traverse. Un kit de watercooling de base contient au moins ces quatre éléments :
- un réservoir : c’est de là que part l’eau, et c’est là qu’elle revient une fois qu’elle a fait le tour des circuits. Il va également servir à éliminer les éventuelles bulles d’air qu’il pourrait y avoir.
- la pompe : comme son nom le laisse suggérer, c’est elle qui va propulser l’eau à travers les différents circuits, vers les waterblocks
- les waterblocks : ce sont les composants qui vont être en contact direct avec votre processeur et/ou votre carte graphique. C’est là que l’eau froide va faire son travail de refroidissement avant de reprendre son chemin vers le radiateur.
- le radiateur : une fois passée par le waterblock, l’eau est chaude. Le radiateur va donc servir à la refroidir avant de la renvoyer soit vers un autre waterblock, soit de nouveau vers le réservoir.
En pièces détachées ou en kit complet ?
Lorsque vous allez vous penchez sur l’achat d’un système de watercooling, vous allez avoir le choix entre acheter chaque pièce séparément ou acheter tout d’un bloc. Pour savoir ce qu’il vous faut, cela dépendra entièrement de vous et de vos compétences de bricoleur. L’avantage de prendre chaque pièce indépendamment les unes des autres permet de customiser entièrement son installation, de mettre autant de pompes, de waterblocks, de réservoirs que vous voulez. Mais cela demande des compétences avancées en montage si vous ne voulez pas vous retrouver avec des problèmes de fuite ou autre. D’ailleurs, si vous optez pour les pièces détachées, nous vous conseillons de rester chez le même constructeur. Cela facilitera la compatibilité entre les pièces et évitera tout désagrément au moment du montage.
Si vous voulez quelque chose de plus simple, optez pour un kit pré-assemblé qu’il suffira de monter dans votre tour directement. Certes, cela demande quelques compétences de montage, mais moins que si vous achetiez tout en pièces détachées. L’inconvénient de faire ce choix est que vous serez limité par les offres constructeurs pour choisir votre kit de watercooling. Dans ce cas-là, vous devrez établir au préalable combien de waterblocks vous avez besoin, de pompes, etc. Vous pourrez alors choisir votre kit de watercooling en conséquence.
Le choix des composants
Cette section s’adresse particulièrement aux personnes faisant le choix d’acheter leurs composants à la pièce. Mais elle peut intéresser aussi les autres car nous allons parler un peu des configurations possibles et des matériaux utilisés, qui ont de l’importance, finalement, dans le choix d’un système de watercooling.
Les pompes, pour faire circuler l’eau
Pour commencer, nous allons parler des pompes. Si le système de base d’un watercooling n’en contient qu’une seule, nous vous conseillons d’opter tout de même pour un système à deux pompes. Cela vous permettra d’en mettre une en mode aspiration, l’autre en mode propulsion. Cela aura pour effet, notamment de réduire les nuisances sonores liés au fonctionnement des pompes. Le débit en sera également meilleur, mais vous devez être sûr d’avoir suffisamment de place dans votre boîtier pour les installer.
Les tuyaux et les réservoirs
Ensuite, parlons des tuyaux et du réservoir. Nous vous conseillons d’opter pour un réservoir d’un diamètre minimum de 12 mm. Si vous avez un boîtier qui peut en accueillir un plus gros, n’hésitez pas, mais sinon il s’agit ici d’une taille vraiment standard. Et si vous voulez que votre CPU et votre GPU soient alimentés de la même manière, optez pour un branchement en Y afin que l’eau soit répartie équitablement. Petit conseil également : n’utilisez que de l’eau déminéralisée dans votre système de watercooling. Sinon vous risquez de vite entartrer votre système.
Le waterblock, pour refroidir les CPU et GPU
Le waterblock, élément tout aussi important que les autres car c’est lui qui va être en contact avec votre CPU et votre GPU. Vous pouvez choisir un système de watercooling pour un seul de ces éléments, mais nous vous conseillons de le faire pour les deux, surtout dans les cas d’overclocking. Bref, le waterblock peut être disponible en plusieurs matériaux et pour notre part, nous vous recommandons de partir sur un modèle en cuivre. C’est un excellent conducteur de chaleur et cela évite en plus la rouille et la corrosion. Il faut que son épaisseur soit la plus fine possible, et surtout il faut que ses fixations soient compatibles avec votre matériel.
Le radiateur, pour refroidir l’eau
Enfin, dernier élément : le radiateur. Vous aurez le choix entre deux modèles distincts : les radiateurs passifs et les actifs. En fonction de votre configuration et de la place que vous avez, vous devrez choisir. Sachez que les radiateurs passifs fonctionnent sans ventilateur. Ils sont donc très silencieux mais ne peuvent fonctionner avec l’air qui circule dans votre boîtier. Il faut donc les installer à l’extérieur de celui-ci, et ils sont plus volumineux. Les radiateurs actifs eux, sont disponibles en version 120 et 140 mm avec un système de ventilateur qui vient se fixer sur le dessus. À vous de voir combien vous voulez en mettre dans votre installation, en fonction de la place que ça prend et de celle que vous avez de disponible.
Avec ça, vous avez les éléments pour choisir convenablement votre kit de watercooling clé en main. À vous de voir si vous voulez acheter tous les éléments séparément ou opter pour un kit tout fait, plus facile à monter. Le budget est variable en fonction de la qualité et du nombre de composants, mais il s’agit d’un indispensable dans toute configuration gaming ou overclockée.