Les types de flash
Avant d’aborder les détails techniques sur comment bien choisir son flash, il est important de revenir sur les trois grands types que l’on peut trouver dans le commerce.
- Il y a tout d’abord le flash dit “cobra”. On le surnomme de cette manière car sa physionomie est proche de celle de l’animal dont il emprunte le nom. Il se fixe sur l’appareil photo via la griffe qu’il y a sur le dessus, ce qui permet de l’enlever et le poser à loisir. Il en existe de différentes tailles et puissance, mais leur utilité est la même. Par contre il faut faire attention à prendre un modèle compatible avec son boîtier.
- Ensuite on peut trouver des flash dits “ring lights. Ils sont plutôt utilisés pour la photo de type macro. Si une partie de ce flash se pose sur la griffe, l’anneau, lui, se fixe autour de l’objectif pour un éclairage de faible puissance. Ce qui est bien c’est qu’ils ne produisent aucune ombre et permettent de mettre en avant les textures et les couleurs.
- Enfin, il est important de parler des flash de studio, réservés à un usage plutôt professionnel. Ils sont beaucoup plus puissants que les cobras et surtout, ils sont souvent posés sur des pieds et branchés au secteur afin d’être constamment alimentés.
- Nous rajoutons un quatrième type de flash, même si celui-ci vous ne pourrez pas le choisir en soi : il s’agit du flash qui est directement intégré à votre boîtier. Si pour certains cela peut représenter un avantage, notamment au moment de l’achat, sachez que si vous souhaitez en faire un usage poussé vous allez vous retrouver vite bloqué. Impossibilité de changer l’intensité, de le faire tourner pour modifier la diffusion de la lumière ou encore puissance trop faible : nous vous conseillons vivement d’opter pour un flash cobra si vous en avez l’opportunité.
Une question de puissance
Le critère principal lorsqu’on décide d’acheter un flash pour son appareil photo est bien entendu la puissance. C’est elle qui va déterminer la distance d’éclairage, il faut donc en prendre un suffisamment puissant sinon son utilité sera moindre. Celle-ci se mesure en ISO car elles ont été formalisées par l'Organisation Internationale de Normalisation (International Organization for Standardization en anglais), ce qui en fait donc un acronyme. On peut aussi prendre en compte le nombre guide, qui varie en fonction de la sensibilité ISO de votre flash. Pour résumer : le nombre guide varie en fonction de l’ISO et de la position du zoom du flash.
Ce que vous devez retenir est que plus le nombre guide indiqué sur la fiche d’un flash est élevé, plus celui-ci sera efficace.
Les constructeurs ont conscience qu’il s’agit d’un critère important. De la même manière que pour les enceintes où ils vont tricher en jouant sur les Watts et les Watts RMS, ici ils font jouer sur le nombre guide en promettant une distance focale élevée. Pour ne pas tomber dans le piège, fiez-vous aux modèles qui indiquent leur puissance pour une même focale. Cela vous évitera de tomber sur un flash peu puissant. Et faites aussi attention à l’alimentation du flash : un appareil puissant aura tendance à consommer beaucoup, il faudra alors prévoir quelques piles de rechange ou alors une batterie ou des piles rechargeables pour ne pas que ça devienne un véritable gouffre financier.
Le temps de recyclage
Le temps de recyclage est un terme important car c’est lui qui indique le temps qui peut s’écouler entre deux éclairs du flash. Cette donnée est normalement indiquée par le constructeur sur la fiche du produit et vous devrez décider de votre modèle de flash en fonction de votre utilisation de celui-ci. En effet, si vous comptez faire pas mal de photos en mode rafale et qui nécessitent beaucoup de prises de vue à la minute, optez pour un temps de recyclage court. À l’inverse, si vous faites beaucoup de sujets fixes ou posés, pas besoin de prendre un modèle court sur le recyclage. Certains modèles proposent un temps inférieur à une seconde, d’autres sont supérieurs à cinq. À vous de voir ce qui vous correspond le mieux.
Les différents modes
Si vous achetez un flash cobra, vous aurez le choix entre plusieurs modes de fonctionnement sur celui-ci. Le premier, plus simple et adapté aux débutants, est le mode TTL. Pour simplifier, il s’agit d’un mode automatique où le boîtier et l’appareil communiquent ensemble afin de définir l’intensité de l’éclair à travers l’objectif. L’autre mode est le mode manuel, où là vous allez faire tous les réglages vous-même. Il est réservé aux professionnels qui savent parfaitement ce qu’ils font, mais avec le temps et l’expérience vous y viendrez peut-être et pourrez alors affiner les réglages de votre flash.
La synchronisation
Enfin, un dernier point sur lequel vous voudrez peut-être vous pencher est la synchronisation de votre flash avec la prise de vue. C’est le flash qui va gérer les différents modes de synchronisation, mais il faut que vous regardiez quels sont ceux qu’il peut gérer. Il y a par exemple la synchronisation FP (vitesse rapide) où l’obturateur défile pour capturer plusieurs images à la seconde. Le flash envoie alors des éclairs afin que toute la période d’ouverture de l’obturateur soit couverte.
Il y a aussi la synchro vitesse lente, qui, comme son nom l’indique, permet de travailler avec les vitesses lentes de l’appareil. Et enfin, il y a la synchronisation flash premier ou second rideau. Cela vaut pour les temps d’exposition un peu longs, où vous pourrez choisir entre un déclenchement du flash à l’ouverture de l’obturateur, ou à sa fermeture. Cela aura un effet sur la qualité de la photo, en fonction du style que vous recherchez.