Comment fonctionne la valise diagnostic ?
La valise diagnostic, aussi appelée scanner OBD ou encore lecteur de code de défaut est un appareil qui peut paraître âpre au premier abord. En effet, il s’agit d’un boîtier avec plus ou moins plein de boutons, et des informations qui s’affichent en pagaille sur l’écran intégré. Pourtant, il ne faut pas en avoir peur car elle peut vous être d’un grand secours. En effet, comme nous l’avons répété plusieurs fois, il suffit de la brancher au connecteur OBD2 (On Board Diagnostic) pour voir apparaître toutes les informations à l’écran.
Le connecteur OBD2 est une prise à 16 broches que l’on trouve à divers endroits en fonction du modèle de la voiture. Cela peut-être sous le capot, quelques part dans l’habitacle… Une simple recherche Google avec le modèle de votre voiture et vous saurez comment atteindre la prise OBD pour vous y brancher. Ensuite, l’écran va vous afficher de nombreuses informations qui vont s’avérer très utile pour suivre l’état de votre véhicule. Vous y verrez alors l’avancement de l’usure de certaines pièces, l’état de la transmission, du système de démarrage, de freinage, de la climatisation, des bougies, etc. Une fois les éventuels problèmes identifiés, vous pourrez passer à l’étape de la réparation, si tant est que ce soit dans vos cordes.
Gardez bien en tête que la valise diagnostic n’a pas vocation à vous passer de votre garagiste. Mais elle peut vous aider à faire quelques économies en identifiant les pannes les plus simples, que vous pouvez anticiper. Le boîtier va vous envoyer des messages d’erreur que vous allez interpréter en le branchant sur un PC, une tablette ou un smartphone. Le logiciel fourni avec va alors analyser les données recueillies par la valise afin de vous les traduire, en quelque sorte, ce qui vous aidera à identifier les pannes. Mais quels sont les critères d’achat d’un tel boîtier ?
La compatibilité avec votre véhicule
Cela va sans dire, mais avant d’acheter une valise diagnostic, assurez-vous de deux choses. La première, c’est que votre véhicule est suffisamment récent pour disposer d’un connecteur OBD2. Sinon, vous aurez un joli boîtier mais qui ne servira pas à grand chose. La seconde, toute aussi logique que la première, est de prendre un modèle compatible avec la marque et le modèle de votre véhicule. Pour cette dernière option, vous pouvez vous faciliter la vie en optant pour une valise diagnostic multimarques, qui peut ainsi d’adapter à toutes les voitures.
Celles-ci fonctionnent très simplement, comme des prises universelles. Les broches sont interchangeables et vous pouvez les adapter en fonction du véhicule que vous voulez tester. C’est très pratique, notamment si vous voulez tester un véhicule que vous comptez acheter d’occasion. Afin d’éviter une éventuelle arnaque ou juste pour anticiper les frais à venir, il peut être intéressant d’emmener cet outil avec vous sur le lieu de la vente et ainsi réaliser un diagnostic sur place, avec votre smartphone. Vous pouvez ainsi éviter les mauvaises surprises et en faire part au propriétaire.
Le type d’écran
Lorsque vous allez choisir votre valise diagnostic, vous avez le choix entre deux types d’écran : couleurs ou monochrome. Ce n’est pas un choix très compliqué à faire, et surtout qui n'entache en rien l’utilisation que vous allez avoir du boîtier. Il s’agit principalement ici d’une question de visibilité et de lecture de l’écran. Les écrans couleurs sont bien plus confortables, ils facilitent la navigation dans les menus et l’interprétation des données.
La contrepartie est que ces appareils sont un peu plus chers que les valises diagnostics monochromes. Ces dernières sont donc plus abordables, mais peut-être un peu plus dures à lire. En effet, avec de simples écritures noires sur un fond blanc, il s’agit vraiment du minimum syndical en termes d’affichage d’informations. Si vous êtes un habitué de ces appareils et que cela ne vous dérange pas, ce n’est pas un problème et ça vous fait même économiser quelques euros. Par contre, si vous êtes un utilisateur plus occasionnel qui découvrez les valises diagnostics, optez pour le modèle le plus user-friendly possible, avec l’écran couleurs.
L’interface d’utilisation
Toujours dans l’optique d’avoir un appareil facile à utiliser, assurez-vous d’en choisir un avec une interface compréhensible. Cela passe par le fait de ne pas avoir trop d’informations à l’écran, par exemple. Ou encore une navigation simple, avec des menus clairs et intuitifs. Mais cela passe surtout par une interface en français. En effet, comme ce sont des appareils qui, de base, demandent un minimum de connaissances et de techniques, le mieux serait de ne pas se compliquer la tâche avec des textes en anglais, allemand, ou autre.
Pensez donc à regarder ces deux critères de choix : la langue de l’appareil et des menus, et la clarté de l’interface. Une fois que vous aurez pris le coup de main, et si vous devez changer de valise de diagnostic, vous pourrez partir sur des modèles plus compliqués. Mais au début, nous vous conseillons fortement de vous orienter pour un boîtier le plus simple possible.
La connectivité
Ce dernier critère n’est pas des moindres, car il va en partie régler votre manière d’utiliser la valise de diagnostic. Il y a tout d’abord celles qui fonctionnent avec le Bluetooth. Ce sont les plus pratiques car qui dit Bluetooth, dit forcément smartphone. Il suffit alors de l’appairer à votre téléphone et de télécharger les données via l’app adéquate afin de les interpréter directement. C’est le modèle le plus pratique car il n’y a pas besoin de borne ou autre pour avoir une connexion Bluetooth : il suffit d’un smartphone un tant soit peu moderne pour que ça fonctionne.
L’autre possibilité, et vous l’aurez deviné, est la valise diagnostic en WiFi. Le fonctionnement est similaire, sauf que les données doivent passer par Internet pour aller sur le PC, la tablette ou le smartphone de son choix. C’est un choix judicieux, surtout si on a une utilisation fixe de la valise diagnostic. En itinérance, c’est plus compliqué d’avoir un réseau WiFi privé. Il est toujours possible de passer son smartphone en mode partage de connexion, mais à ce compte là, autant opter pour le modèle Bluetooth. Le WiFi n’est toutefois pas dénué d’intérêt car il permet notamment d’avoir une vitesse de transfert plus grande que le Bluetooth. Là encore, c’est votre façon de l’utiliser qui va déterminer si vous avez besoin de l’un ou de l’autre.